Des limites au développement de l’urbanisation sont ainsi fixées au niveau des entrées de bourg :  
      • A l’Ouest : Rue de l’Ormitel, les dernières habitations font office de limites. Le corps de ferme existant et donnant à la fois sur la rue de l’Ormitel et la rue des Tourelles est pris en compte. L’urbanisation n’est ainsi pas dirigée vers cet espace agricole.  
      • Au Nord-Est : Rue de Rosny, les boisements existants de part et d’autres ne sont pas franchis dans le cadre du présent projet. Les lisières paysagères sont au contraire prises en compte et protégées.  
      • Au Sud : Les arrières de jardin et le chemin reliant la RD 148 et la rue de Bonne nouvelle constituent une barrière à l’urbanisation non franchissable.  
Les hameaux étant cantonnés dans leur enveloppe existante, c’est donc le bâti existant qui fait office de limites.  
  • Tenir compte des contraintes locales  
      • Les passages d’eau et anciennes zone de gestion de l’eau sont à prendre en considération dans les choix d’urbanisation. Ainsi sur le hameau du Hallot, certains secteurs aujourd’hui non bâtis ne peuvent faire l’objet d’urbanisation au regard de ces contraintes (nuisances, humidité…)  
      • Concernant les activités économiques existantes, telles qu’artisanales ou agricoles, l’urbanisation retenue ne doit pas conduire à l’enclavement de ces activités et entraîner un frein à leur développement. A l’ouest du bourg, le principe d’une zone tampon est ainsi retenu pour préserver le monde agricole des contraintes de l’urbanisation.  
Orientation n°4 : Prévoir l’évolution des corps de ferme  

La commune abrite un certain nombre de corps de fermes qui pourraient perdre à court terme cet usage (non adaptation des bâtiments aux pratiques actuelles). Ces bâtiments pourraient ainsi ne plus être utilisés et entretenus. Or ils participent à l’histoire des lieux et possèdent des caractéristiques patrimoniales et architecturales propres.  

Les élus souhaitent permettre dans le cadre du PLU, une possibilité d’évolution et de reconversion de ces bâtiments. Cette évolution est en effet nécessaire afin d’éviter leur dégradation et leur abandon, mais devra cependant être encadrée, afin d’éviter l’apparition de nouvelles constructions en proximité ou l’engendrement de nuisances non compatibles avec le caractère des lieux. Les élus envisagent donc de mettre en place quelques garde-fous :  
  • Evolution permise dans le cadre de l’enveloppe bâtie existante de ces bâtiments,  
  • Ces bâtiments étant identifiés comme faisant partie du patrimoine commun de la commune, la prise en compte des caractéristiques architecturales doit guider leur éventuelle reconversion.
Commune de Villiers en Désœuvre – Projet d'Aménagement et de Développement Durable
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