2 - L'exploitation des richesses naturelles
Selon la loi du 19 juillet 1976 modifiée par la loi du 4 janvier 1993, le schéma départemental des carrières définit les conditions générales d'implantation des carrières dans le département. Il prend en compte l'intérêt économique national, les ressources et les besoins en matériaux du département et des départements voisins,la protection des paysages, des sites et des milieux naturels sensibles, la nécessité d'une gestion équilibrée de l'espace, tout en favorisant une utilisation économe des matières premières. Il fixe les objectifs à atteindre en matière de réaménagement des sites.
Le schéma contient une analyse des besoins et des ressources connues du département en matériaux de carrières, les orientations prioritaires et les objectifs à atteindre dans les modes d'approvisionnement de matériaux afin de réduire l'impact des extractions sur l'environnement et de favoriser une utilisation économe des matières premières et les zones dont la protection doit être privilégiée.
Les autorisations d'exploitation de carrières délivrées au titre de la présente loi doivent être compatibles avec ce schéma.
Un arrêté préfectoral du 12 mars 1997 a approuvé le schéma départemental des carrières du département de l’Eure.
3 - Les données socio-économiques
3.1 - Les données relatives à l’observatoire du territoire
Les aires urbaines :
Pour étudier les villes et leur territoire d’influence, l’INSEE a défini, en 1997, une nouvelle nomenclature spatiale, le zonage en aires urbaines (ZAU). Ce zonage a été actualisé en 2010 à partir des données du recensement de la population 2008. Le zonage en aires urbaines permet de rendre compte des territoires d'influence des villes et d'étudier les dynamiques en jeu, en terme d'emplois et de déplacements domicile-travail.
Une aire est un territoire composé d'un pôle et de sa couronne. Le pôle correspond à une agglomération (unité urbaine) offrant au moins 1 500 emplois. Dans la couronne du pôle, les communes ont au moins 40 % de leurs actifs résidents qui travaillent dans le pôle ou dans les communes attirées par celui-ci. Sont désormais distingués les grands pôles (plus de 10 000 emplois), les moyens pôles (de 5 000 à 10 000) et les petits pôles (de 1 500 à 5 000). Seules les aires basées sur les grands pôles urbains sont qualifiées d'urbaines. D'autres communes, dites multipolarisées, n'entrent pas dans l'aire d'un pôle particulier mais sont sous l'influence de plusieurs pôles. On différencie les communes multipolarisées des grandes aires attirées par au moins deux grandes aires urbaines, des autres communes multipolarisées. Et au final, les communes non intégrées dans un des espaces précédents sont dites communes isolées hors influence des pôles.
L’extrait de carte ci-après précise cette typologie sur un large territoire englobant la commune. Il donne ainsi une représentation succincte des aires d’influence par l’emploi et les principaux déplacements domicile-travail.
La commune de Villiers en Désoeuvre fait partie de la couronne d'un grand pôle.
Les zones d'emploi :
L'INSEE a aussi défini les zones d'emploi. Ce sont des lieux où l'on réside et travaille à la fois. La Région Haute-Normandie comprend treize zones d'emploi, la commune de Villiers en Désœuvre étant située dans celle d'Evreux.
Les déplacements domicile -travail :
La population des actifs de plus de 15 ans ayant un emploi s'élève à 427 en 2009 et à 358 en 1999.
D'après le recensement général de la population de 2009, 31,8% de ces actifs travaillent dans le département dont 14,4% dans la commune et 17,4% dans une autre commune du département. 0,7% travaillent en Seine Maritime et 67,5% hors de la région Haute Normandie.
Le recensement de 1999 indiquait que 31,5% de la population active de plus de 15 ans travaillaient dans le département dont 15,6% dans la commune. Par ailleurs, 1,1% travaillaient en Seine Maritime et 67,4% en dehors de la région.
Commune de Villiers en Désœuvre
Porter à connaissance